Avez-vous toujours rêvé de participer à un grand projet scientifique ?

Vous avez répondu oui mais – problème – vous n’êtes pas un(e) scientifique ? Pas de panique, la science ça peut être aussi simple que compter les papillons dans votre jardin. Les chercheurs manquent en effet souvent de temps et/ou de moyens pour collecter des données, en particulier sur de grandes échelles géographiques ou une longue durée. C’est pourquoi un nombre croissant de projets scientifiques intègre le « crowdsourcing », c’est-à-dire la participation bénévole des citoyens pour aider à observer, faire des relevés, répertorier…

J’en vois déjà pointer du doigt l’« uberisation » de la recherche scientifique. Pourtant, l’absence de rémunération limite bon nombre de travers que l’on peut imputer à certaines formes de consommation collaborative. La différence essentielle réside aussi sans doute dans la finalité, qui n’est pas commerciale. Les sciences participatives cherchent à bénéficier à la collectivité. Ainsi, parmi leurs champs d’application les plus courants, on trouve l’étude de la biodiversité, des changements climatiques et des pollutions de notre environnement direct (eau, air…).

Notre dossier du mois vous propose d’en découvrir plus sur les sciences participatives, dites aussi citoyennes. Retrouvez-y notamment une application smartphone sympa, qui transformera vos balades en explorations scientifiques de la biodiversité. En bonus, ça pourrait bien être un chouette outil pour impliquer les enfants, surtout quand ils trouvent que ce n’est pas très amusant de « juste marcher ».

Ceci dit, si à la science vous préférez le farniente, des vacances actives ou encore des travaux dans votre maison, on vous a aussi concocté quelques conseils utiles pour cette période estivale. N’oubliez pas de jeter également un œil dans notre agenda pour des idées de sorties.

Passez un bel été, on se retrouve à la rentrée !

Ann Wulf
Chargée de communication