Encore plus de substances à risque dans les cosmétiques

La liste des cosmétiques à éviter s’allonge encore. Plus de 1000 produits comportent des substances « indésirables », voire parfois « interdites ».

Produits solaires ou pour le corps, soins pour bébé, maquillage ou gels coiffant… Ces produits cosmétiques, on les trouve partout. Mais certains comportent encore parfois des ingrédients toxiques. L'association française UFC-Que Choisir met à nouveau en garde contre plus de 1 000 produits aux « composants indésirables ».

L’association des consommateurs pointe même des substances « rigoureusement interdites » dans la composition de 23 produits qui sont malgré tout disponibles sur le marché. Et réclame le « retrait immédiat » de ces produits « hors la loi ».

Ce qui inquiète ? Une douzaine d’ingrédients « préoccupants » : perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc., contre onze précédemment.

Pour prendre soin de soi, se pomponner, se laver, tout en préservant sa santé, on privilégie les cosmétiques écologiques. On les reconnaît aux labels écologiques ou bio qui garantissent des cosmétiques respectueux de la santé et de l'environnement.

Quels produits sont nocifs ?

L’UFC-Que Choisir pointe des cosmétiques de toutes les catégories :

  • Déodorants et parfums
  • Maquillage
  • Produits solaires
  • Soins du corps
  • Hygiène dentaire
  • Produits pour bébés et enfants
  • Soins des cheveux
  • Soins du visage

Les produits de maquillage sont ciblés : une poudre minérale contient ainsi de l’isobutylparaben, « un perturbateur endocrinien avéré, pourtant interdit depuis plus de 2 ans » dans l’Union européenne.

D’autres produits « non rincés » pour les cheveux contiennent du méthylisothiazolinone (MIT), ou du méthylchloroisothiazolinone (MCIT), interdits depuis juillet 2016. On trouve pourtant ces produits en magasins spécialisés, en pharmacie, en officines ou encore dans les grandes surfaces, selon l’UFC, qui cite notamment Carrefour.

Des faux amis

Dans la liste, on trouve également des produits qui vantent leurs qualités « naturelles » ou « bio », notamment « l’Huile sèche sublimante du Petit Marseillais, le déodorant Natur Protect de Sanex, et d’autres qui contiennent pourtant « pas moins de quatre perturbateurs endocriniens ».

Derrière des crèmes, gels douche, shampoings qualifiés d’« hypoallergénique », « extra doux », « apaisant » ou « dermo-protecteurs », on peut trouver des allergènes.

Tenir éloigné des enfants

Plus de 85 produits dédiés aux bébés et enfants renferment « des substances à risque telles que des perturbateurs endocriniens ou des allergènes ». La crème pour soigner l’érythème fessier des petits, comme le Mitosyl, contient du BHA, un perturbateur endocrinien « parmi les plus préoccupants » et qui « expose notamment à un risque d’eczéma ». « Enfants, ados et femmes enceintes doivent les fuir », conseille l’organisme.

De plus, certains produits destinés aux enfants contiennent encore du MIT, un conservateur allergisant, et/ou du MCIT. C’est le cas notamment du gel douche Kids de Tahiti, du shampoing Miss de Phytospecific, du savon Dettol au pamplemousse, ou encore du shampoing pour « usage fréquent, dès 3 ans » de Manava.

Trouvez ici tous les produits analysés par l’UFC-Que choisir.

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