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Abonnez-vous ici >Greenwashing, faux labels, affirmations erronées… Une directive règlemente désormais ces pratiques qui tentent de tromper les consommateurs et consommatrices.
La directive 2024/825 vise à donner aux consommateurs les moyens d’agir en faveur de la transition écologique, grâce à une meilleure protection contre les pratiques déloyales et à de meilleures informations [1]. Elle a été publiée au Journal Officiel le 6 mars 2024 et doit être transposée en droit national dans un délai de 24 mois.
L’objectif est de permettre aux consommateurs et consommatrices de faire de meilleurs choix lors de leurs achats en limitant les pratiques d’écoblanchiment (on parle aussi d’allégations environnementales trompeuses ou de greenwashing), d’obsolescence précoce et l’utilisation de labels de développement durable non fiables.
Dans l
es faits, voici les pratiques qui seront interdites.A l'inverse, les produits ou services pouvant se prévaloir d'un label reconnu (label écologique de type I dans la norme ISO 14020, basé sur un référentiel précis, vérifié par un tiers, approuvé par les autorités publiques ...) pourront utiliser les qualités couvertes par le label (" grande efficacité énergétique", "produit conçu pour faciliter la réparation et le recyclage" ...)
> Voir aussi : les fiches-labels
Il s’agit aussi de donner des informations sur les garanties commerciales de durabilité (complémentaires à la garantie légale de conformité de deux ans), la réparabilité des produits, la disponibilité des mises à jour logicielles, les possibilités de livraison plus écologiques comme le vélo-cargo…
La directive introduit un label harmonisé pour identifier la garantie commerciale de durabilité, proposée par le producteur sans frais et qui dépasse en durée la garantie légale de conformité de deux ans.
Pour les appareils numériques les consommateurs devraient être informés de la durée minimale pendant laquelle le fabricant met à disposition des mises à jour logicielles, dont des mise à jour de sécurité.
Grâce à cette directive, les consommateurs et consommatrices seront, on l’espère, moins confrontés à des situations de greenwashing.
> Lire : Comment repérer le greenwashing ?
Pour aller encore plus loin, une directive sur les allégations vertes ainsi qu’une directive sur le droit à la réparation sont en cours de discussion.
Quant à la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises qui oblige les grandes entreprises (plus de 500 salariés) à justifier leur prise en compte de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, elle est entrée en vigueur en janvier 2024.
[1] Texte de la directive, paru dans le Journal Officiel de l'Union européenne le 6 mars 2024 : https://eur-lex.europa.eu/