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L’empreinte écologique est une estimation de la surface nécessaire à une personne pour produire ce qu’elle consomme et absorber ce qu’elle rejette. Actuellement, nous consommons plus que ce que l’écosystème planétaire peut renouveler. Pourtant, il y a moyen d’avoir le pied léger sur la planète en réduisant nos émissions de CO2, notamment sur les plans du transport, du logement et de l’alimentation.
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La voiture reste notre moyen de transport préféré, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement et la santé. Lorsque c’est possible, privilégions les transports en commun, notamment pour nous rendre au travail ou à l’école. Pour les petits trajets, optons pour la marche ou le vélo. En ville, plus de 40% des trajets effectués en voiture font moins de 5 km !
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Fiche-conseil n°98 « A vélo dans la ville »
A l’achat d’une nouvelle voiture, tenons compte de sa consommation dans nos critères d’achat. Des primes existent d’ailleurs pour les voitures moins polluantes. Même lorsqu’on doit utiliser sa voiture, il est possible d’adopter un comportement respectueux de l’environnement. Pensons à rouler en souplesse (pas de démarrage et freinages brusques) et moins vite (rouler à 110 km/h au lieu de 120 sur autoroute permet d’économiser 1 litre/100km). Veillons aussi à bien entretenir notre voiture et à vérifier régulièrement la pression des pneus.
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- Fiche-conseil n°119 « Mieux utiliser sa voiture »
- Guide CO2 de la voiture
Le transport aérien est responsable de 3 % des émissions des gaz à effet de serre (GES) dans l’Union européenne. Or, le trafic des passagers s’accroît de 5 % par an. Et un aller-retour Paris-NY consommerait tout le quota CO2 d’un Terrien si nous devions répartir équitablement les émissions de CO2 sur Terre. Avant de prendre l’avion, demandons-nous s’il n’existe pas une alternative. Évitons les petits citytrips et envisageons plutôt un week-end à la découverte du terroir local.
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- Fiche-conseil n°102 « Le transport aérien »
- Fiche-conseil n°118 « Le tourisme sous toutes ses coutures »
Prenons l’habitude de chauffer modérément et d’enfiler un bon pull : chauffer à 19°C plutôt que 20°C permet d’économiser 6% de sa facture de chauffage ! La nuit ou lorsque nous nous absentons, diminuons le chauffage. L’énergie consommée lors de la relance du chauffage sera toujours inférieure à l’énergie économisée. Si nous disposons d’un thermostat, réglons-le de façon à ce que cette diminution soit automatique. Fermons les rideaux et/ou volets la nuit et ne chauffons pas trop les chambres. Enfin, envisageons l’installation d’un chauffage à biomasse (bois ou céréales).
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- Fiche-conseil n° 141 « Le chauffage au bois »
- Fiche-conseil n° 143 « Se chauffer aux granulés de bois (pellets) »
- Fiche-conseil n° 29 « Luttons contre l’effet de serre »
Des petits gestes quotidiens permettent d’économiser pas mal d’énergie : ne pas laisser des appareils en veille, éteindre la lumière quand on sort d’une pièce, utiliser des ampoules économiques… A l’achat d’électroménagers, privilégions des appareils économes en énergie, c’est-à-dire de classe A, A+ ou A++.
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- Fiche-conseil n° 51 « S’éclairer sans gaspiller »
- Fiche-conseil n° 97 « L’étiquetage énergétique pour les électroménagers »
- Article « En savoir plus sur le stand-by »
Optons pour un fournisseur d’électricité verte : il garantit que 50% au moins de l’électricité fournie provient de sources renouvelables. Nous pouvons aussi installer des panneaux solaires ou des panneaux photovoltaïques.
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- Classement de Greenpeace des fournisseurs d’électricité verte
- Dossier sur l’énergie photovoltaïque
Traquons les fuites (un goutte à goutte représente 4 litres par heure), prenons une douche plutôt qu’un bain (40 à 130 litres économisés), équipons notre toilette d’une double touche, ne faisons tourner les machines à laver et à vaisselle que lorsqu’elles sont bien pleines… Nous pouvons aussi récupérer l’eau de pluie pour l’utiliser au jardin ou, moyennant une installation plus poussée, pour les toilettes, la lessiveuse, etc.
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- Fiche-conseil n° 7 « Économiser l’eau »
- Fiche-conseil n° 73 « Pourquoi une citerne d’eau de pluie » et n° 83 « Construire sa citerne d’eau de pluie »
Nous produisons 500kg de déchets par an et par habitant. Une partie de ces déchets pourront être recyclés s’ils sont triés. Mais le meilleur déchet est encore… celui qui n’existe pas ! Ayons donc le réflexe prévention des déchets en privilégiant l’achat de produits peu emballés (vrac, grands conditionnements, emballages « simples »…) et les produits en emballages consignés. Parfois même, évitons tout simplement un achat. Par exemple en buvant l’eau du robinet. Et comme il nous restera toujours des déchets, orientons-les vers les filières de recyclage, particulièrement en ce qui concerne les petits déchets chimiques (huile de friture, piles, peintures…).
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- 7 fiches « Envie d’une poubelle plus légère ? »
- Fiche-conseil n°70 « L’eau de distribution : origine, potabilité »
- Fiche-conseil n°50 « Les emballages pour boissons »
Les produits locaux et de saison demandent moins d’énergie pour la production et le transport. Produire un kilo de tomates en été nécessite 6 fois moins d’énergie qu’en hiver (serre chauffée).
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- Calendrier Nature et Progrès des fruits et légumes bio de Wallonie
Produire un kilo de bœuf émet autant de CO2 que parcourir 70 km en voiture… et nécessite près de 10 kilos de blé. Le poisson n’est pas une alternative à consommer en quantité car beaucoup d’espèces sont victimes de surpêche. Alternons donc viandes et poissons avec des œufs, du fromage, des légumineuses (soja, pois chiches, lentilles…) et faisons la part belle aux fruits et légumes. Remplacer rien qu’une fois par semaine la viande du repas par des protéines végétales permet de réduire son empreinte écologique de 1000 m² (0,1 ha) par an.
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- Fiche-conseil n°127 « Si on mangeait moins de viande ? »
- Dossier sur le végétarisme
- Dossier sur le poisson durable
Préférons les produits issus de l’agriculture biologique : il garantissent un mode de production sans engrais chimiques ni pesticides. C’est important pour l’environnement et pour la santé. Par ailleurs, l’agriculture bio produit de 30 à 50% de gaz à effet de serre de moins que l’agriculture “classique”.
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- Le site internet de Nature et Progrès
- Le site internet du label Biogarantie
En Région bruxelloise, les gaspillages alimentaires représentent 7,5% de la poubelle ménagère, soit un total de 14.200 tonnes de déchets évitables. Ce gaspillage est inacceptable d’un point de vue éthique. De plus, en amont de notre assiette se cache toute une production, consommatrice d’énergie, d’eau, et d’intrants (fertilisants, pesticides…) et productrice de déchets. Pour éviter ce gaspillage, nous pouvons planifier les repas de la semaine, faire une liste de courses en conséquence, bien utiliser notre frigo, conserver les restes de manière appropriée…
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- Fiche-conseil n°125 « Halte au gaspillage alimentaire »
La campagne « Pied léger sur la planète » est réalisée avec le soutien de :
la Communauté française
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la Région wallonne
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