C'est du moins ce qui ressort d'une étude de la Katholieke Universiteit Leuven, relayée par l'Écho, ayant mis en balance les bénéfices pour l'État (accises...) et les dépenses (émissions de gaz à effet de serre, de polluants divers, le coût des embouteillages...) de trois types de véhicules (essence, diesel et électrique). Au final, un véhicule diesel coûte (à la collectivité), pour 15 000 km annuels (la moyenne belge), 700 €. Les véhicules électriques coûtent moins cher : 440 € pour le même kilométrage. Seuls les véhicules à essence sont "rentables" ou, du moins, ne coûtent pas plus qu'ils ne rapportent, toujours selon cette même étude.

Plus précisément ce chiffre de 700 € est une valeur obtenue en réévaluant les émissions des véhicules diesel suite à la "tricherie VW". Avant tricherie, le surcoût pour la collectivité d'un véhicule diesel n'était "que" de 276 €. Le Moniteur Automobile se demande également dans quelle mesure les auteurs de l'étude ne devraient pas aussi réévaluer les émissions des nouveaux moteurs à essence, dont certains émettent également des polluants auparavant propres au diesel (par exemple les microparticules émisent par les moteurs à essence à injection directe).

Il n'en reste pas moins qu'il existe un surcoût significatif pour la collectivité. Et que le diesel reste favorisé pour des raisons purement fiscales : il n'est en effet pas moins cher à produire.