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Abonnez-vous ici >L'Afsca analyse régulièrement les résidus de pesticides sur les fruits et légumes vendus en Belgique. Dans son dernier rapport, l'agence fédérale fait un bilan 2008-2013 de ses analyses. Le premier chiffre est rassurant : en moyenne 95 % des échantillons analysés sont conformes, c'est-à-dire qu'ils respectent les quantités maximales admises en terme de résidus de pesticides.
30 à 40 % des échantillons analysés ne contiendraient même pas de résidus.
Quelques remarques cependant : 30 à 40 % d'échantillons sans résidus veut également dire que 60 à 70 % des fruits et légumes vendus en Belgique présentent des résidus de pesticides.
Si ces résidus sont en-dessous des normes actuelles (et même souvent significativement en-dessous), rien ne dit que l'on ne reviendra pas sur ces normes dans le futur pour, éventuellement, les durcir. De même, ces normes ne sont valables que pour des quantités données par pesticide ou par groupe de pesticides, l'effet « cocktail » (action combinée de plusieurs résidus sur un même aliment dans ce cas-ci) n'est pas pris en compte (ce que l'Afsca indique elle-même, par ailleurs).
Enfin, il est intéressant de noter que la non conformité des fruits et légumes vendus en Belgique est plus grande pour les produits venant hors de l'Union européenne (en moyenne 91 contre 97%).
Si là aussi le chiffre de 91 % peut être rassurant, cela cache des disparités importantes.
Ainsi, en 2014, les taux de non-conformité pouvaient atteindre… 100 % pour certains fruits et légumes (et ce, sur plusieurs échantillons!). Quand les normes sont dépassées, l'Afsca analyse le danger pour le consommateur. Pour certains dépassement de normes (ce n'est donc pas systématique), des rappels pour non conformité ont également été mis en place.
Pour les fruits et légumes traités (non bio), on les lavera ou on les épluchera...
Plus d'infos dans le rapport 2008-2013 et le rapport 2014 « résidus » de l'Afsca.