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Abonnez-vous ici >Selon des chercheurs britanniques, le réseau pourrait s'effondrer sous la surchage d'ici quelques années. Ça fait peur, non ?
Trois milliards d'utilisateurs d'internet dans le monde, c'est deux fois plus qu'en 2008, avec en outre, des exigences accrues de vitesse de connexion : de 2 Mb/seconde il y a dix ans à 100 Mb/seconde aujourd’hui.
D'après les chercheurs britanniques Andrew Ellis, Sir David Payne et David Saad (Université de Birmingham), le réseau de fibre optique est actuellement exploité à 75% de sa capacité, saturation ("capacity crunch") prévue en 2023. Conséquences financières, énergétiques et environnementales à la clé. Selon les chercheurs, il faudrait augmenter la capacité du réseau à supporter la demande exponentielle de bande-passante en installant plus de fibre optique mais les coûts, faramineux, seraient répercutés sur les abonnés, pas nécessairement prêts à payer plus cher.
Par ailleurs, la gestion, la circulation, le stockage des données demandent d'énormes quantités d'énergie et on risque la pénurie d’électricité. Internet consomme actuellement 2% de la quantité mondiale d'électricité. En Grande-Bretagne, 8 à 16% de la consommation électrique est liée à l'utilisation d'internet, soit la production de trois centrales nucléaires. Sachant que la consommation mondiale double tous les quatre ans, comment produire suffisamment d'énergie pour y faire face ?
La Royal Society de Londres discutera de l'avenir de l'internet, des risques et des pistes de solution ce 11 mai.
A suivre, donc...
En attendant les résultats, chacun a sûrement des efforts à faire pour consommer moins et mieux, tant en appareils qu'en énergie...
Toute l'info : http://www.itproportal.com/2015/05/04/uks-internet-bandwidth-could-soon…