Comment utiliser son compost pour la pelouse, le potager, comme engrais ou comme amendement ? Mode d’emploi.
Pour la pelouse, le potager, le jardin, le verger… On peut utiliser le produit de son compost comme terreau pour améliorer le sol, protéger ou nourrir ses plantations. Peu importe que le compost soit issu d’un compost en tas, en silo ou treillis ou en fût. Ce qu’il faut regarder, c’est sa maturité.
Sauf si on a une vermicompostière, qui produit du compost mais aussi du percolat.
> En savoir plus sur la vermicompostière et l’utilisation de ces matières.
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L’idéal est de récolter du compost mûr (6 mois et plus). Il a une couleur brune ou noire et la consistance d’un terreau meuble.
Si on y retrouve des bouts de bois ou de feuilles non décomposés, on peut tamiser son compost, et remettre ces morceaux dans le nouveau compost, où ils serviront d’activateur.
Le compost mûr s’utilise pratiquement pour tout.
Au printemps, on incorpore le compost tamisé au sol en mélangeant.
On épand 1 à 2 cm de compost bien mûr sur toute la surface au sol couverte par le feuillage des arbres.
Quand on installe de nouvelles jardinières, on ajoute 30 à 40 % de compost à de la terre saine et aérée.
Lorsqu’on rénove ses jardinières, on ajoute 20 % de compost à la terre existante.
Si l’on manque de place dans son bac à compost, il arrive qu’on le vide plus rapidement. On a alors un compost jeune (de moins de 6 mois). Il contient donc des matières qui ne se sont pas encore complètement décomposées.
En toute saison, on peut l’étendre en couche épaisse autour des arbustes, entre les plantes vivaces, les fraisiers ou les légumes « gourmands ».
Si on le récolte à l’automne, on utilise le compost jeune comme couverture de sol. On l’étend au potager, entre les plantes, au pied des arbres, arbrisseaux, etc. Il va finir sa décomposition durant l’hiver et protéger la terre contre le soleil, la pluie et le vent. Enfin, il va limiter la prolifération des mauvaises herbes.
> Voir d’autres astuces pour limiter les « mauvaises » herbes.