Poutres, chevrons, planchers, terrasses, mobilier de jardin… Les usages du bois dans la construction regagnent du terrain. Le bois connaît pourtant des risques de détérioration dus à des parasites : champignons, moisissures, insectes xylophages. Comment faire pour prolonger sa durée de vie sans empoisonner la nature et votre santé ?
À éviter
Les traitements préventifs systématiques aux sels à base de fluor, d’arsenic, de cuivre, de bore et/ou de chrome présentent une menace pour les voies respiratoires, ainsi que le risque de fluorose pour des expositions prolongées. Ces traitements préventifs ne sont pas toujours efficaces. Pyréthroïdes, endosulfane, deltaméthrine, propiconazole et autres fongicides et insecticides se révèlent toxiques avec le temps et représentent une menace pour la qualité de l’eau.
Second choix
Le marché propose des produits de traitement labellisés (Ange Bleu, Écolabel européen…) ainsi que des traitements alternatifs du bois, qui modifient ses propriétés physiques et chimiques le rendant plus résistant aux parasites. Vous trouverez du bois traité thermiquement (bois rétifié), parfois avec un mélange d’huiles d’origine végétale (oléothermie). Certains produits favorisent une certaine minéralisation du bois, rendant certaines essences de bois utilisables en extérieur.
À privilégier
En respectant certaines conditions, vous pourrez souvent vous passer totalement de traitement chimique du bois. Pour cela, choisissez une essence de bois naturellement résistante pour son usage (ex : du robinier pour des piquets de clôture). Utilisez du bois sec (humidité inférieure à 19%) et évitez les contacts prolongés avec l’eau et le sol (ventilation, casse goutte, débord de toiture, etc.)
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