Quels sites utiliser pour faire du covoiturage ou de l’autostop ?

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Voici une sélection de plateformes pour covoiturer facilement et faire du stop en sécurité. Des alternatives écolo, pas chères et conviviales à l’autosolisme !

Partager un trajet, c’est tout bénéfice pour l’environnement et le portefeuille. Plutôt que d’être seul en voiture, on est plusieurs, ce qui diminue les émissions de CO2 et de polluants puisqu’il y a moins de voitures qui roulent.

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Covoiturer permet aussi de partager les frais. Des déductions fiscales sont même possibles lorsqu’on covoiture pour des trajets domicile-travail. Et en plus, c’est convivial ![1]

Il y a plusieurs façons de maximiser l'utilisation d'une voiture :

  • partager un trajet de manière opportuniste (autostop) : faire du stop, ou prendre quelqu'un en stop ;
  • partager un trajet en prenant rendez-vous (covoiturage ou carpooling).
     

Sommaire :

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Le covoiturage

Le covoiturage ou carpooling consiste à partager un trajet en tant que passager ou en tant que conducteur. Il peut être informel : on s’arrange entre collègues ou parents de l’école et chacun conduit à son tour. Ou il peut être organisé via une plateforme de covoiturage. Chauffeur et passager entrent alors préalablement en contact et s'entendent sur un lieu et une heure de rendez-vous et le passager paie un prix modique pour son voyage.

Covoiturer en Belgique : Carpool

Mpact (anciennement Taxistop) est un acteur important du covoiturage en Belgique. Sa plateforme principale s’appelle Carpool.

La contribution conseillée est de 8 ct/km (qu’on donne en tant que passager, ou qu’on reçoit en tant que conducteur).

Disponible aussi sous forme d’application Carpool permet le covoiturage dynamique ou en temps réel, c'est-à-dire qu'au moment où on doit se déplacer, on peut :

  • en tant que passager trouver une voiture qui va dans la même direction que soi ;
  • en tant que conducteur, embarquer en cours de route un passager qui nous a localisé grâce à son smartphone.

L'appli est téléchargeable pour Android et pour IOs.

Parallèlement, la Wallonie développe un réseau de parkings de covoiturage, en partenariat notamment avec les communes et les entreprises privées, afin de permettre aux covoitureurs de rejoindre facilement un point de rendez-vous commun et d’entamer leur trajet. Actuellement ce sont plus 2500 places qui sont disponibles dans 92 parkings.


Covoiturer pour aller au travail : Carpool et Commuty

Permettre aux travailleurs de s'organiser pour arriver au boulot en dépensant moins d'argent et en perdant moins de temps est certainement intéressant pour les employeurs.

Pourtant que le covoiturage ne concerne que 2,4% de ce type de trajets en Wallonie (1,8% en Belgique) et c'est une proportion qui a tendance à diminuer, d’après la dernière enquête fédérale sur les déplacements domicile-travail.[2] Cela s'explique en partie par de nouvelles formes de travail (horaires plus flexibles, télétravail...) et par la méthode utilisée (enquête auprès d'organisations de plus de 100 travailleurs, chiffres basés sur les moyens principaux de déplacement...). Quoi qu'il en soit, le potentiel de développement du covoiturage est énorme !

Plusieurs services existent :

Ils permettent aux entreprises :

  • d'enregistrer les déplacements en covoiturage pour générer une attestation fiscale en fin d'année[3] ;
  • de comptabiliser les économies de CO2 atteintes grâce au covoiturage ;
  • de gérer la facturation pour chaque utilisateur, ce qui facilite les paiements.

Une entreprise peut également mettre un parking à disposition pour des covoitureurs (voir sur parking.carpool.be/).


Covoiturer pour aller à un événement : eventpool

Les événements génèrent un trafic très particulier : beaucoup de personnes se rendent de manière très ponctuelle vers un lieu précis. Pour réduire les frais de transport, les soucis de parking, augmenter la sécurité sur la route de retour, le covoiturage est une solution bien adaptée, particulièrement s'il n'y a pas de navette organisée.

Mpact a dès lors développé un service spécifique, appelé events.carpool.be/.

Il suffit de choisir l'événement auquel on participer pour trouver un trajet à partager.

Le prix conseillé est de 8ct/km .


Covoiturer pour aller à l'école : schoolpool

Devant les écoles, le ballet de voitures déposant les enfants crée vite des engorgements. Le covoiturage offre une solution pour gagner du temps (on ne doit pas effectuer les trajets tous les jours car on s'organise avec d'autres parents) et diminuer les nuisances (moins de voitures c'est moins de bouchons et moins de pollution).

C’est pourquoi Mpact propose Schoolpool (mais n'accepte plus de nouvelles écoles). Comme pour les autres services de Mpact, le prix conseillé est de 8ct/km.

 


Covoiturer en Europe : BlaBlaCar et Eurostop

Aller à l'étranger en covoiturant est également possible.

Eurostop est la version européenne de carpool.be. Le prix conseillé est de 8ct/km (pour des trajets inférieurs à 100km) et de 4ct/km (pour des trajets supérieurs à 100km).

BlaBlaCar, la petite startup française est devenue une entreprise commerciale valorisée à plus 1,4 milliards d'euros. Sur BlaBlaCar, les paiements se font par l'intermédiaire d'une plateforme et pas directement entre les utilisateurs. Le site prélève une commission d’environ 20% sur chaque trajet.[4] Le service est présent dans 22 pays, essentiellement européens (mais pas uniquement : l'Inde ou le Mexique sont également représentés.).

Depuis la création de ce service, plusieurs voix se font entendre et dénoncent le côté mercantile du site.

Bien entendu, une appli BlaBlaCar est aussi disponible pour IOs ou pour Android.

 

Au début il y avait... l'autostop

L'autostop est la forme de covoiturage la plus rudimentaire : pouce en l'air, il suffit d'attendre qu'un automobiliste vous trouve sympathique et s'arrête, en espérant qu'il aille dans la bonne direction. Un panneau augmente les chances d'être pris en charge car l'automobiliste peut s'arrêter en connaissance de cause.

Avec l'autostop, le voyage est gratuit et peut donner lieu à de sympathiques rencontres.

Revers de la médaille : l'attente peut parfois être très longue, il n'est pas toujours évident de trouver un endroit propice, laissant suffisamment de place aux voitures pour s'arrêter et certains conducteurs ou autostoppeurs n'inspirent pas vraiment confiance.

En Belgique, VAP (voitures à partager) a tenté de développer le stop de proximité et sécurisé. Avec l’aide des communes, des « points de stop » ont été installés. Il suffisait d’être inscrit sur le site pour participer au système. Mais le succès n’a jamais vraiment été au rendez-vous. Il reste toutefois un réseau de CovoitStop en province de Liège. Peut-être que Rezopouce et son application aura plus de succès en France.
 

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