Inscrire le droit à un environnement sain et naturel dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), c’est l’objectif de la campagne « 1Planet1Right » portée par une centaine d’associations dans le monde. Chacun peut apporter son soutien en signant la pétition. Ce serait le premier droit à être ajouté en 70 ans. Une belle action à poser en ce 10 décembre, journée internationale des droits de l'Homme.

> Signez la pétition maintenant sur 1planet1right.org.

#1Planet1Right

C’est le nom de la campagne initiée par BirdLife qui veut faire d’un environnement sain et naturel un nouveau droit de l’Homme. Le but est ainsi de transformer notre rapport à la nature pour assurer notre avenir et celui de la planète.

La portée est internationale puisque plus de 100 organisations à travers le monde soutiennent cette initiative, dont Natuurpunt et Natagora pour la Belgique.

Cette coalition mondiale invite ainsi à signer une pétition destinée à l’ONU, que l’on soit une organisation ou un particulier. Elle a déjà récolté plus de 100 000 signatures mais les organisateurs en visent 500 000.

L’appel permettra d’inclure la biodiversité, le climat et l’environnement dans les stratégies de relance post-covid des dirigeants mondiaux. Cinq États membres[1] ont déjà proposé ce droit au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies le 24 septembre dernier. C’est une première étape pour l’inscrire dans la Déclaration.

Ceci dit, 80% des États membres de l’ONU reconnaissent déjà le droit à un environnement sain dans leurs propres législations. Alors pourquoi inscrire ce nouveau droit dans la DUDH ?  La reconnaissance universelle du droit à une planète saine renforcerait l’application et augmenterait la portée des législations existantes.

Des enjeux plus qu’actuels

« Nous faisons partie de la nature et avons besoin d’une planète saine pour survivre ensemble », voilà le rappel que l’on peut lire sur le site de la campagne.

Or, la planète est en mauvais état. Les signes d’un système non-durable sont nombreux : dérèglements climatiques, effondrement de la biodiversité, dégradation des océans, conversion des espaces naturels sauvages pour la production alimentaire humaine[2]

Et cela menace aussi l’être humain. L’OMS estime qu’environ 23% des décès dans le monde sont liés à l’environnement. Parmi les 12,7 millions de décès par an, 1,7 millions concernent des enfants de moins de 5 ans.[3]

Et la dégradation de l’environnement impacte aussi la justice sociale et les droits de l’Homme. Par exemple, la santé de 4 milliards de personnes dépend de médicaments issus de la nature.[4]

Sans compter son coût économique.

> Lire aussi : La pollution de l’air due aux transports coûte 1250€ par habitant en Europe

Des mesures urgentes s’imposent.

Plus d’infos

Pour agir :

 et voir aussi :

 

[1] Costa Rica, Maldives, Maroc, Slovénie et Suisse

[3] Voir l’infographie et le communiqué de presse de l’Organisation mondiale de la santé. En cause : la pollution de l’air, l’insalubrité de l’eau le tabagisme passif, le manque de moyens d’assainissement…

[4] Rappel de M Bozkir à l’occasion du premier Sommet des Nations Unies sur la biodiversité de septembre 2020, à lire sur ONU Info.

 

Dernière mise à jour
10 décembre 2020
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