L’Eco-score analyse l’impact des aliments sur l’environnement. Il permet de comparer les produits et facilite ainsi une alimentation plus durable.
L’Eco-Score est un nouvel outil très pratique pour faire ses courses en magasin. Il analyse l’impact des produits alimentaires sur l’environnement et leur attribue un score écologique.
On connaissait déjà le Nutri-score pour l’apport nutritionnel d’un aliment (même si la démarche a ses écueils). Voici son équivalent pour identifier les produits alimentaires les plus respectueux de l’environnement.
Cet outil est une initiative de 8 acteurs parmi lesquels l’application Yuka, le site Marmiton et OpenFoodFacts, la célèbre base de données libre et collaborative qui recense les étiquettes de plus d’un million et demi de produits.
Pour développer l’Eco-Score, ils ont utilisé la base de données Agribalyse[1] qui partage les impacts environnementaux moyens par kilo d’aliments-types comme une crêpe maison fourrée au chocolat, un potage tomate, une fraise crue de saison, une fraise hors saison, etc.
Ce score environnemental est converti en points, sur une échelle de 0 à 100 points.
À ces données, l’Eco-score ajoute :
Cela donne une évaluation globale qui tient compte de 15 impacts environnementaux et place l’aliment sur une échelle de « A » (le meilleur) à « E » (le moins bon).
Très transparente, toute la méthodologie est expliquée en détails sur le site de l’Eco-Score.[2]
Évidemment, comme toute démarche de cotation généraliste, elle ne peut pas tenir compte de tous les détails. D’autant que l’information n’est pas nécessairement fournie par les fabricants.[3]
Mais elle est assez complète, transparente, argumentée et permet de se faire une idée sur l’aspect écologique (ou non) de dizaines de milliers d’aliments déjà « écoscorés ».
L'éco-score n'est pas présent sur les emballages, mais on peut trouver l'éco-score de nombreux produits sur :
Voilà un bon coup de pouce pour choisir des produits plus écologiques en rayon et ainsi opter pour une alimentation plus durable.
[1] 2500 produits analysés en mode « cycle de vie » à l’initiative de l’ADEME et l’INRAE. https://www.agribalyse.fr/
[2] Notamment toutes les formules utilisées. À découvrir sur https://docs.score-environnemental.com/
[3] Le transport, par exemple, est basé sur un nombre de kilomètres entre pays et pondéré selon un mix modal issu des statistiques européennes. L’impact CO2 est repris de moyennes selon le mode de transport. Donc ça ne donne pas un score hyper-pointu sur une bière qui serait transportée par un type de camion plus économe que la moyenne. Mais ça donne une bonne idée de l’impact, ce qui en soi est déjà une sérieuse avancée.
[4] Communiqué de Colruyt du 10 mars 2021.