Partager des objets et échanger des services : les bonnes adresses de la consommation collaborative

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Partager des objets ou des appareils ou les donner quand on ne s’en sert plus, cela permet de prolonger leur vie et d’en fabriquer moins.

> Lire aussi : L’économie collaborative peut-elle aider à éco-consommer ?

Et échanger des services dépanne tout en apportant de la convivialité.

> Voir aussi : notre campagne « Less is more » et ses nombreux avantages… dont la convivialité et les économies !

Voici les bonnes adresses en Belgique pour pratiquer la consommation collaborative de biens et de services.

Échanger des services

On peut trouver beaucoup de solutions pour échanger, offrir ou demander des services.

Les plus connus sont les SEL (systèmes d’échange local). Ils sont basés sur la proximité et l’échange humain. Il n’y a absolument pas d’échange financier. La monnaie c’est le temps. On aide un voisin à pratiquer son espagnol pendant 1h et en contrepartie on peut demander à une autre personne de passer 1h à préparer des gâteaux pour l’anniversaire qu’on organise ce week-end. D’autres services courants incluent faire des courses, du babysitting, fournir une aide aux devoirs, donner un coup de main pour déménager ou peindre, monter une armoire, etc. On peut aussi découvrir les RES (réseaux d'échange de savoirs)
> Trouver un SEL et un RES via la carte du Réseau de Collectifs en Recherche de Résilience (RCR²).

Dans les Repair Café, on peut amener toutes sortes d’objets et appareils à faire réparer gratuitement par des citoyens bénévoles. Au passage, on en profite pour apprendre quelques trucs et astuces pour peut-être faire la réparation soi-même la prochaine fois.

Ring Twice (ex-Listminut) est une plateforme belge de petits services. Monter un meuble suédois, tondre la pelouse ou tailler une haie, changer un robinet, travaux de peinture, promener le chien… Tous ces petits travaux peuvent être faits par quelqu’un de passionné que l’on trouve facilement via une plateforme. Et si vous ou vous pouvez vous-même proposer ce type de service).

On peut arrondir légalement ses fins de mois en réalisant des petits travaux (qui souvent n’intéressent pas les professionnels qui préfèrent les contrats plus importants.

Pwiic est une plateforme collaborative belge. Elle a établi des partenariats avec Tom&Co (entraide autour des animaux), Multipharma (communauté d’aide pour aller chercher des médicaments), Brico Plan It et Brico (aide pour des petits travaux).

Yoojo est une autre plateforme belge qui propose un réseau de jobistes pour faire le ménage, déménager, tondre la pelouse, assembler des meubles…

Besoin d’un prof d’anglais ou de mathématiques ? Avec Superprof on peut trouver des particuliers qui donnent cours à domicile ou en ligne. La plateforme revendique 12000 profs et 1000 matières dans la musique, le sport, le soutien scolaire et bien d’autres.

L’informatique prend de plus en plus de place dans nos vies. Et tout le monde n’a pas la patience ou l’envie de se plonger dans les entrailles d’un appareil ou d’un logiciel quand cela ne fonctionne pas. Et si on est féru d’informatique pourquoi pas proposer ses services à d’autres personnes ? Cela peut se faire sous forme d’échanges de services ou contre rémunération. Cobea Coop est une coopérative de création de sites web qui accompagne les entrepreneurs et les organisations à développer une communication digitale durable à coûts maîtrisés grâce à des méthodes collaboratives et une plateforme mutualisée.
 

Partager, donner et vendre des objets

Une manière simple de désencombrer sa maison après avoir opéré un bon tri est de vendre ses affaires sur une brocante.

> Lire aussi : Trier, revendre, jeter… Comment désencombrer sa maison ?

Mais il y a également des contraintes : météo, éloignement, coût de l’emplacement…

Des sites comme ebay ont véritablement boosté la vente de particulier à particulier en mettant en relation un grand nombre d’utilisateurs à travers leur plateforme. À côté de ce géant, d’autres solutions plus locales se sont développées, n’impliquant pas nécessairement de transaction financière.

Les donneries sont de plus répandues avec un principe de base : on ne donne que des objets en bon état. Ce peut être des lieux physiques comme des boîtes à livres ou des étagères où l’on peut déposer des vêtements, des jouets ou quoi que ce soit qui puisse encore servir. Cela peut également organisé via une liste de diffusion par email. > Voir les donneries sur la carte du Réseau de Collectifs en Recherche de Résilience (RCR²).

On peut aussi utiliser des sites comme Recupe ou Freecycle qui misent toujours sur la gratuité.

> Voir aussi : Où peut-on donner un appareil ou un objet et dans quel état ?

2ememain est un site belge de revente d’objets d’occasion entre particuliers et qui, comme ebay, accueille également des professionnels. Les annonces peuvent être gratuites et il n’y a pas de commission sur les ventes. Le site se rémunère en proposant des formules payantes pour démarquer ses annonces et gérer les ventes multiples.

Même de grandes enseignes comme Decathlon se mettent à l’économie collaborative, par exemple en mettant en relation des consommateurs qui veulent vendre des articles de sport en seconde main. Les acheteurs sont couverts par une garantie contre les vices cachés.

> Lire aussi : La location de matériel pour éviter de s’encombre et dépenser

 

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