Manque de temps, moyens, connaissances, motivation… Quels freins retiennent les consommateurs et consommatrices d’adopter une alimentation durable ?
Quelles sont vos habitudes en matière d’alimentation ? Quels éléments vous empêchent d’adopter un mode d’alimentation durable et résilient ? Ou au contraire, si vous y parvenez, qu'est-ce qui vous aide ? C’est ce qu’écoconso a voulu savoir via un sondage lancé en 2023. On fait le point sur les résultats.
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L’engouement autour du sondage traduit bien l’importance de la thématique de l’alimentation. Elle nous concerne toutes et tous. Plus précisément, voici les tendances observées :
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58 % des répondant·es considèrent que le temps est un obstacle aux changements d’habitudes.
Avec plus de de temps, voici les pratiques qui seraient plébiscitées.
La difficulté à s’organiser est un frein important en la matière. Parmi les pistes pour surmonter cet obstacle, on retrouve la réduction du temps de travail, un encadrement sous forme de coaching, et des recettes prêtes à l’emploi.
Si on se place du côté des personnes pour qui le temps n’est pas un problème, on se rend compte que beaucoup d’entre elles disent « prendre le temps » et « en faire une priorité ». On n’a donc pas là une solution miracle mais un positionnement à méditer…
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Le manque de moyens est problématique pour 53 % des répondant·es. On parle ici à la fois de moyens physiques, financiers, matériels et structurels.
Avec davantage de moyens, les personnes interrogées disent qu’elles mangeraient d’avantage bio (47%) et local (44%). Les moyens pointés du doigt sont en grande partie le budget suivi par le manque d’espace pour cultiver ses fruits et légumes, notamment en ville.
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Le manque de motivation et le manque de connaissances sont moins souvent pointés comme des freins. Un manque de motivation, peut-être lié au manque de temps, est aussi cité pour frein pour :
Ce qui décourage une partie des répondant·es, c’est le manque d’impact des changements individuels sur l’ampleur des problèmes de grande échelle. Un sentiment que leurs actions n’ont que peu d’impact.
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Même si on a envie de changer ses habitudes, il n’est pas toujours facile d’embarquer son entourage dans l’aventure. Dans les éléments problématiques, on retrouve :
Vos réponses nous ont permis de réaliser notre programme d'action pour 2024 et de nourrir notre campagne "On manque quoi demain ?". Divers freins peuvent empêcher de choisir une alimentation durable et résiliente. Tout au long de 2024, écoconso vous proposera des outils, des témoignages, des astuces et des adresses pour vous aider à franchir ces obstacles. Pour qu’à la question « On mange quoi demain ? », on puisse répondre ensemble : une alimentation résiliente, saine, abordable… et gourmande !
> Rendez-vous sur « On mange quoi demain ? ».
79 % des participant·es sont des femmes (79%). Les deux tranches d’âge les plus représentées sont les 26-36 ans et les 36-45 ans. Les participant·es sont pour la plupart issu·es de Bruxelles et de la Wallonie. Une grande proportion de répondants connait ou est impliquée dans une initiative en lien avec l’alimentation locale ou durable.
Entre août et septembre 2023, écoconso a mené une l’enquête sur nos habitudes alimentaires à travers un questionnaire diffusé via nos médias (newsletter, site et réseau sociaux). Chaque participant était invité à répondre à 20 questions courtes sur ses habitudes en matière d’alimentation durable.
Nous avons recueilli 573 réponses en 6 semaines ! Ce questionnaire n’est pas à considérer comme un outil à valeur scientifique mais il nous donne un éclairage sur les habitudes et les envie des personnes qui ont répondu.