Alimentation, vêtements, cosmétiques, jouets… Voici nos bonnes adresses de marques et magasins pour acheter des produits locaux, faits en Belgique.
On veut du local ! La crise du COVID-19, et d’autres avant elle, ont mis en lumière les dérives d’un système trop globalisé. On ne sait plus vraiment comment, où et par qui est fabriqué ce que l’on achète….
Alors que consommer local c’est bon pour l’économie[1] et bon pour l’environnement. Mais si le transport pèse lourd dans le bilan écologique de certains produits (meubles, vêtements...), pour d'autres c'est surtout la fabrication qui grève le bilan environnemental (appareils électroniques et électroménagers). On vise donc des achats locaux en priorité pour les premiers.
> Lire aussi : Comment acheter local évite l’émission de 50 kg de CO2 par personnes et par an.
Mais au fait, « acheter local », ça veut dire quoi ?
On peut acheter une marque belge dans un commerce belge. Mais est-ce que ce produit est fait en Belgique ? Utilise-t-il des matières premières belges ? Est-il vendu en circuit court ? Est-il même écologique d’ailleurs ? En l’absence de label, pas facile de s’y retrouver.
Alors voici nos conseils et bonnes adresses pour trouver des marques et magasins de produits locaux, réellement « Made in Belgium ». Dans les domaines où il y avait du choix, la sélection fait toujours la part belle aux produits écologiques, parfois labellisés.
Attention, on n’oublie pas que consommer mieux est une démarche globale. Se fournir en produits locaux durables est un aspect important. Mais on évite le repli sur soi et on offre aussi une place au commerce équitable !
Sommaire :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Aucun label ne garantit la provenance locale d’un produit.
Mais on peut tout de même chercher le logo « artisanat certifié ». C’est une reconnaissance légale (par le SPF Économie) qui atteste d'une fabrication manuelle et artisanale en Belgique.
Et si, au-delà des labels, le local résidait surtout dans le lien avec le producteur, en direct ou par l’intermédiaire d’un commerçant de confiance ?[3] On n’hésite pas à se renseigner et à questionner le fabricant ou le commerçant. Les marques et producteurs qui fabriquent en Belgique aiment mettre cela en avant, surtout dans les secteurs où la fabrication locale est une plus-value plutôt rare, comme pour les textiles ou les jouets par exemple.
C’est sans doute pour la nourriture que l’on a le plus l’habitude – et le choix ! – de consommer local. On peut facilement manger des produits locaux qui viennent de producteurs de Belgique ou, mieux, de sa région, que l’on habite Bruxelles, Liège, Charleroi, Namur, Mons ou un petit village.
On aide ainsi à maintenir une agriculture locale variée et on réduit les kilomètres dans son assiette ! Car la nourriture voyage beaucoup, que ce soit par avion, par bateau ou par camion.
> Voir par ex. dans notre « coin satirique » : Le jambon cuit aussi a le droit de voyager
On préfère donc du belge, voire du très local près de chez soi, pour tout ce qu’on produit ici : pommes de terre, pommes, carottes, courges, salade, tomates, fraises, asperges, etc. mais aussi viande, produits laitiers, confitures, pain, biscuits... Et pour les produits plus exotiques, on vise une échelle frontalière, voire européenne (oranges espagnoles, citrons italiens…). Par contre, on évite les pommes d’Amérique du Sud, les haricots du Kenya...
La saison est très importante dans le bilan environnemental d’un aliment. Acheter des tomates belges au mois de mars n’est pas écolo. Pour avoir des tomates belges prêtes à consommer en mars, il faut forcément utiliser des serres chauffées, grosses consommatrices d’énergie. Résultat : les tomates sous serre produisent plus de 10 fois plus de CO2 que des tomates de saison.[4]
Un écobilan suisse a comparé des haricots verts. Il montre l’importance du transport et de la saison.
Dans cette étude suisse, on constate que les haricots égyptiens ont l’impact environnemental le plus important (à cause du transport). Mais ils sont suivis de près par les haricots locaux cultivés sous serre (à cause de l’impact de la méthode de culture). Sans surprise, les haricots locaux frais et de saison sont l’option la plus écologique. Source : « Les écobilans passent à table » (OFEV, 2012)
> Lire aussi : Action climat : manger bio, local et de saison
> Voir d’autres conseils : Comment manger durable et choisir entre bio, local, équitable ?
Cela dépend du produit.
Évidemment, on peut chercher l’étiquette « Belgique » sur les fruits et légumes achetés au supermarché. Mais on préfère les circuits courts. Magasins, marchés, fermes, paniers, groupes d'achats... Il y a de nombreuses possibilités pour acheter de bons aliments chez les producteurs locaux.
> Voir nos bonnes adresses : Alimentation durable : où trouver des produits locaux, bio ?
La Belgique n’est pas en tête de liste des producteurs textiles. On trouve des marques de vêtements belges… dont les produits ne sont pas fabriqués en Belgique.
Pour comprendre cette subtilité, il faut décortiquer la filière. Elle compte diverses étapes qui peuvent être faites en Belgique ou non :
Plusieurs marques conçoivent et vendent leurs articles en Belgique, mais les matières premières, la transformation et la confection sont réalisées ailleurs. Pour une question de coût ou de disponibilité.
Il n’y a pas de label pour identifier les vêtements réellement belges.
Outre le label Artisanat certifié, il existe un label « be-wool » pour la laine locale. Il garantit un prix minimum pour l’éleveur et au moins 50% de laine belge dans le produit fini, le reste provenant des pays frontaliers.
Mais à part cela, il faut scruter les informations données par la marque. Produire en Belgique est une plus-value rare et coûteuse. Les marques mettent généralement ces renseignements en avant. On peut consulter leur site internet, leurs réseaux sociaux ou les contacter directement. Les marques transparentes se font souvent un plaisir de répondre !
Certains sites sont consacrés à la mode belge durable ou en proposent une sélection, comme Supermarket.
Mais aussi :
> Voir la liste détaillée de nos bonnes adresses pour une mode belge locale.
Pour se chouchouter, l’idéal c’est un cosmétique fabriqué en Belgique à base d’ingrédients locaux.
Mais quand on se penche sur les étiquettes, on constate vite que les cosmétiques font plutôt la part belle aux matières premières exotiques : beurre de karité ou de cacao, huiles de coco, de jojoba, d’argan, nombreuses huiles essentielles…
Malgré tout, certaines marques de cosmétique belge produisent elles-mêmes une partie de leurs ingrédients :
D’autres marques utilisent des composants belges, parfois bio, comme Bulle Nature (Charleroi), L’Arbre à savon (Ottignies-Louvain-la-Neuve), La Savonnerie Lîdjeu! (Liège), Ma bulle (Sombreffe), Olé’op…
> Découvrez une sélection de bonnes adresses pour des savons, shampoings, soins et autres cosmétiques faits en Belgique avec des ingrédients belges.
Certaines marques fonctionnent également sous forme de collaboration, comme Habeebee. Ce producteur situé à Boitsfort propose des formations à l’apiculture pour accueillir une ruche dans son jardin en échange de la cire qui servira à la Savonnerie.
La Belgique compte aussi de nombreuses marques artisanales. Les ingrédients ne sont pas produits chez nous mais ces fabricants font la part belle aux filières équitables et aux ingrédients bio des pays limitrophes avec de l’olive espagnole, du tournesol allemand… La plupart portent un label écologique (Cosmos, Nature & Progrès, Slow Cosmétique, Ecocert, Ecogarantie…) et/ou ont le certificat « Artisan certifié ». Par exemple : Bee Nature (Grez-Doiceau), Biotop (Elsenborn), Celiana (Arsimont), Indigène (Bruxelles), Merem (Gilly), Wash Wash Cousin (Saint-Denis-Bovesse)…
> Voir une liste plus complète de marques belges de cosmétiques.
Enfin, certains webshop font aussi la part belle aux produits cosmétiques belges comme Greenclothes, Herbolia, Biocam…
La majorité des jouets vendus sont fabriqués en Chine.[7] Pourtant, malgré le faible pourcentage de jeux et jouets locaux et le peu de place qu’on leur accorde en rayon, les jouets fabriqués localement se vendent en moyenne 35% mieux qu’un jouet importé, d’après une étude française.[8] Un argument économique de poids pour repenser l’offre des magasins de jouets !
Les jouets écologiques fabriqués localement restent souvent plus chers… mais les standards de sécurité et de qualité sont très élevés. Voilà de quoi rassurer les parents. Car des tests réalisés sur 45 jouets provenant de pays asiatiques et achetés sur des plateformes en ligne (Amazon, Wish, Cdiscount) ont montré que 71% des jouets étaient non conformes à la réglementation européenne et 29% ont même été déclarés dangereux ! [9]
On préfère donc des jouets sains et écologiques. Et surtout on évite les géants du net.
> Lire : Quels jeux et jouets éthiques et écologiques choisir ?
Trouver du local n’est pas si évident. Certaines marques de jeux et jouets mettent en avant le fait d’être belge, française ou allemande mais en réalité seule la conception est faite en Europe (prototypage, rédaction, création, graphisme...), alors que la fabrication (assemblage, confection, impression…) est réalisée en Asie.
Mais 80% des produits disposent d’une indication d’origine.[10] On peut ainsi vérifier que certaines marques françaises ne fabriquent pas forcément en France. Il en va de même pour certaines marques belges.
Source : fimip.fr (p.9 du pdf)
Quelques marques indiquent de façon plus transparente « imagination française » ou encore « dessiné en France, fabriqué en Chine ».
Ces marques (ainsi que d'autres) se trouvent notamment sur Wattitude une plateforme en ligne ainsi qu'un magasin à Liège où tout est "Made in Wallonia".
Pour plus de diversité, il faut se tourner vers la France, l’Allemagne ou d’autres pays européens.
Par exemple, Repos Prod est une marque belge de jeux de plateau, dont certaines boîtes indiquent « made in Germany ».
> Voir nos suggestions de jouets faits en Europe.
Il existe aussi toute une série de marques qui fabriquent leurs jouets en Europe ou en Asie mais dans une démarche durable. C’est le cas de la marque Plan toys, I’m Toy, des jouets équitables vendus par Oxfam-Magasins du monde ou encore de la marque belge La Pachamama.
Évidemment, on peut aussi se tourner vers la location et les achats de seconde main (dans des boutiques, les brocantes, les bourses de la Ligue des familles ou en ligne, auprès de particuliers situés en Belgique).
Pour avoir du choix et se faire conseiller, rien ne vaut un bon magasin de jouets, avec une offre de jouets et jeux de sociétés fabriqués en Belgique et en Europe. On peut aussi se tourner vers des boutiques en ligne spécialisées dans les produits éthiques. Attention toutefois, ils ne mentionnent pas tous le lieu de fabrication.
> Voir notre liste : Où trouver des jeux et jouets écologiques ou de deuxième main ?
Le transport ne pèse pas tellement lourd dans le bilan environnemental d’un appareil électroménager. Ce qui pollue le plus ce sont l’extraction des matières premières et l’utilisation (en particulier les gros électroménagers qui consomment beaucoup à l’usage).
Autrement dit, le plus important pour réduire son impact sur l’environnement, c’est de choisir une machine performante, qui consomme peu, de bien l’utiliser et de la garder longtemps.
> Voir nos conseils pour bien choisir ses électroménagers et acheter des appareils qui durent longtemps.
La fabrication locale peut donc sembler un critère plutôt secondaire. Il a cependant tout son sens pour préserver l’emploi et assurer une plus grande résilience (ne pas dépendre de pays lointains pour toute une série d’appareils). Par ailleurs, acheter local garantit aussi de meilleures conditions de production, par le respect de réglementations sociales et environnementales plus exigeantes.
Pour les appareils électroménagers, l’échelle du local n’est toutefois pas la même que pour l’alimentation car peu de marques fabriquent encore en Belgique.
Il subsiste quelques marques belges d’appareils électroménagers :
On élargit donc le périmètre géographique pour trouver des appareils assemblés en Europe.
Il n’y a plus de fabrication de gros électroménagers en France. En petits électros, le groupe SEB (qui regroupe les marques Calor, Moulinex, Rowenta) possède encore 9 sites de production en France. Beaucoup d’électroménagers sont aussi fabriqués en Allemagne, Italie, Espagne et Pologne. Il est toutefois difficile de renseigner quelles marques produisent en Europe car la plupart des groupes ont plusieurs usines à travers le monde. Le lieu de fabrication est normalement indiqué sur la plaque signalétique des appareils. Mais elle est difficile à repérer, elle peut se trouver à l’arrière de l’appareil, dans la porte, sur le côté…
> Lire aussi nos conseils pour bien choisir et bien utiliser ses gros électroménagers
Les produits d’entretien belges sont plutôt rares. On trouve quelques fabricants qui produisent en Belgique et portent même parfois un label écologique, mais les matières premières belges sont bien plus difficiles à dénicher. Quand elles sont produites sur le territoire, elles y sont souvent en quantités limitées, ce qui oblige les fabricants à diversifier leurs sources d’approvisionnement. Pour certains producteurs, il est seulement question d’ajouter en Belgique quelques composants à une substance produite ailleurs.
On compte quelques fabricants belges de produits d’entretien :
Notre voisin la France propose plus d’options, par exemple :
Pierre du pays, bois locaux, terre… Ces matériaux ont façonné les ensembles typiques des bâtiments de Belgique. Depuis toujours, l’humain utilise les matériaux qu’il trouve à proximité pour construire son habitation et les bâtiments nécessaires à son activité.
Mais la libéralisation des échanges a bouleversé les pratiques d’approvisionnement concernant les matériaux de construction. C’est ainsi que nos matériaux locaux sont concurrencés par les bois exotiques ou la pierre bleue de Chine ou du Vietnam, par exemple. Ces alternatives sont souvent choisies en raison de leur prix ou parfois pour certaines propriétés mais leur impact est loin d’être neutre. Le transport est source d’émissions de CO2, leur exploitation n’est pas toujours faite dans de bonnes conditions et ces matériaux sont parfois inadaptés à notre climat.
Pour éco-consommer, on privilégie les matériaux de construction naturels et locaux. Ils sont nombreux ! De nouvelles initiatives se développent aussi pour relocaliser l’économie et valoriser les matériaux en circuits courts. Voici un petit aperçu de ce qu’on peut retrouver en Belgique ou à proximité :
Il existe également l’option du réemploi. Dans la construction aussi, la récup est en vogue. On utilise des matériaux issus de son propre chantier de rénovation ou de déconstructions locales : briques, carrelages, châssis, baignoires, portes… Plusieurs organismes proposent des matériaux de deuxième main pour la construction, par exemple Rotor ou Retrival. Un liste de tous les revendeurs et des exemples de matériaux est disponible sur le site Opalis.
> Lire aussi : Comment utiliser la récup quand on construit ou rénove ?
Il existe quelques marques belges de mobilier, dont certaines travaillent en plus avec des matérieux naturels écologiques, labellisés ou de récupération.
On peut aussi se tourner vers un menuisier ou un ébeniste, véritable artisan local qui peut travailler du bois belge ou européen. Évidemment, ce ne sera pas le même prix qu’un meuble suédois en kit mais on aura une belle pièce de qualité, sur mesure et unique.
> Voir : Où acheter un meuble fait en Belgique ?
Pailles et récipients en inox, sacs à pain, poches pour pique-nique, langes lavables, couvertures de cahiers réutilisables… le monde des accessoires zéro déchet ne manque pas d’exemples.
C’est la production qui a le plus d’impact sur l’environnement (extraction des ressources, culture, fabrication…). Même si le transport est la portion congrue des impacts, on améliore tout de même le bilan global si on choisit des produits faits en Belgique, idéalement à partir de matières premières locales.
Quelques marques proposent ainsi des accessoires zéro déchets faits en Belgique :
Évidemment, on trouve aussi des boutique ou e-shops en Belgique, qui proposent du matériel zéro déchet de diverses provenances. Certaines indiquent le pays de production, voire permettent de filtrer les résultats par pays : Green2school, Fées maison, Little step, La Ressource…
> Voir toutes nos bonnes adresses de magasins zéro déchet.
Enfin, au-delà de la Belgique, il existe encore des récipients alimentaires fabriqués en Europe. Par exemple Pyrex ou Le Parfait pour les récipients et bocaux en verre (fabriqués en France).
48 000 vélos ont étés fabriqués en Belgique en 2019. C’est très peu par rapport aux poids lourds que sont le Portugal (2,6 millions), l’Italie (2 millions) et l’Allemagne (1,5 millions).
On trouve tout de même quelques marques belges qui conçoivent, fabriquent ou assemblent des vélos. Certaines existent depuis des décennies, d’autres ont à peine quelques années. Elles proposent souvent des vélos plutôt haut de gamme.
Certaines marques assemblent les vélos dans des ateliers en Belgique, quelques-uns fabriquent aussi les cadres. Mais bien sûr ils utilisent surtout des pièces fabriquées à l’étranger par des spécialistes (par ex. Shimano pour les dérailleurs et les moteurs, Bosch pour les moteurs, Schwalbe pour les pneus, Selle Royale…). On trouve malgré tout des entreprises comme Erase, qui fabrique certaines pièces comme des moyeux en Belgique.
Pour élargir le choix, nos voisins proposent également des vélos fabriqués en Europe :
Où trouver tous ces produits Made in Belgium ?
On jette un œil en priorité sur les sites de marques (ou sur leurs réseaux sociaux). On peut parfois commander directement aux producteurs locaux via leur eshop, par mail ou téléphone, pour un circuit le plus court possible.
Le producteur renseigne aussi en général les points de vente de ses produits. On choisit une boutique près de chez soi et on soutient ainsi les commerçants engagés qui valorisent les produits locaux.
Il existe aussi des boutiques en ligne qui regroupent différentes gammes de produits, provenant de plusieurs marques. L’avantage c’est un large choix en un seul endroit. L’inconvénient c’est qu’il faut être attentif et exercer son sens critique : un eshop peut proposer des produits variés, vraiment faits en Belgique ou juste conçus par une marque belge, avec une démarche écologique ou pas du tout. Au mieux on y trouve de super produits artisanaux et durables, au pire on y achète des produits pas forcément écologiques mais au moins dans un commerce belge plutôt que sur Amazon.
Quelques adresses :
Vous voulez suggérer une marque ou une bonne adresse à ajouter à notre article ? Envoyez-nous un mail à info@ecoconso.be.
[1] « Chaque euro dépensé dans une entreprise indépendante rapporte trois fois plus à l’économie locale que s’il avait été dépensé dans une chaîne de magasins. Et environ 50 fois plus que s’il avait été dépensé dans une chaîne de magasins en ligne ». Source : enquête « Love local » réalisée par Ipsos pour le CCV en juillet 2019 en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse.
[3] Quand on leur demande ce qui les inciterait à acheter plus d’alimentation locale, 34% des consommateurs répondent « la visibilité de l’information ‘produits locaux’ sur l’étiquette » et le même pourcentage évoque « la possibilité d’être en contact direct avec le producteur ». Enquête Ipsos menée en France en janvier 2014.
[4] Source : Action climat : manger bio, local et de saison, d’après le calculateur « Bon pour le climat ». Une tomate hors saison consomme de 5 à 8 kWh par kilo de tomates produit. Source : https://www.paca.chambres-agriculture.fr (PDF)
[5] « Le vrai ou faux: le cabillaud de Delhaize est-il aussi durable que le prétend la pub? ». Le Soir, novembre 2019 (abonnés).
[6] Règlement UE n° 2018/775 du 28 mai 2018 précisant la réglementation INCO et entré en vigueur le 1er avril 2020.
[7] En France, 60% des jouets importés proviennent de Chine, où les leaders mondiaux du jouet ont délocalisé ou sous-traité l’essentiel de leur production. Source : fimip.fr
[8] L’étude XERFI portant sur «l’Industrie des jeux et jouets» en France (septembre 2015) révèle que malgré le faible pourcentage de jeux et jouets fabriqués localement (7% des jeux et jouets vendus en France sont fabriqués sur le territoire national) et le peu de place qu’on leur accorde en rayon (5,3% de présence en boutique), les jouets fabriqués localement se vendent en moyenne 35% mieux qu’un jouet importé.