Place aux produits locaux et de saison. On cuisine et on diminue la viande.
Pour s’adapter aux réalités d’un monde qui change et résister aux risques, notre système alimentaire devrait devenir plus résilient, c’est-à-dire reposer sur une production locale diversifiée.
Les mangeurs et mangeuses (nous !) ont un rôle important à jouer pour soutenir la résilience alimentaire. On doit adapter une partie de notre consommation à ce que l’on peut raisonnablement produire. Voici quelques pistes à adopter à son niveau.
Comment améliorer ce qui compose notre assiette ?
Premier réflexe : on cuisine des produits locaux et de saison. On peut aussi diminuer sa consommation de viande et cuisiner davantage !
Vive les bons petits plats maison, les biscuits préparés le week-end pour les collations des enfants, les lunchs zéro déchet...
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> Lire : Comment va-t-on manger demain ?
> Articles, vidéos et podcasts liés à notre action "On mange quoi demain ?"
On mange trop de viande ! Cela entraîne de nombreuses conséquences au niveau de l’agriculture (élevages intensifs, déforestation, importation…) et de la planète. Si on veut opter pour une alimentation plus résiliente, l'idéal serait de diminuer notre consommation de produits animaux. On réduirait ainsi notre dépendance à la nourriture pour animaux qui est importée. Mais comment faire et par où commencer ? Comment ne pas avoir de carences et ingérer assez de protéines ? Voici une panoplie d’articles pour s’informer sur le sujet :
Et ce n'est pas là le seul argument en faveur de la diminution de la viande. La surconsommation impacte aussi notre santé, le bien-être animal, notre portefeuille, le changement climatique… On en apprend plus sur ce sujet dans l’article Les bonnes raisons de manger moins de viande.
Il n’est pas possible d’être totalement « autosuffisant » en Belgique (c’est-à-dire de tout produire ici)... et ce n’est d’ailleurs pas forcément un but en soi. Mais augmenter la résilience de nos systèmes alimentaires passe notamment par la relocalisation de l’alimentation avec une production locale diversifiée pour ce que l’on sait produire.
Il est possible de soutenir les producteurs et productrices de nos régions ainsi que celles et ceux qui optent pour une vision différente de l’agriculture traditionnelle. Une agriculture qui respecte le fil des saisons sans serres chauffées, qui opte pour des alternatives aux pesticides pour préserver la biodiversité de la faune… En optant pour de l’alimentation locale, de saison et/ou labellisée, on soutient une agriculture plus résiliente, moins dépendante des importations et moins émettrices de gaz à effet de serre. Que du bonus !
Pas facile toutefois de s’y retrouver en magasin. Voici des astuces pour adopter ces habitudes. Que signifient réellement les mots « bio », « local » et « équitable » ? Est-ce possible de manger bio pour tout type de bourse ? Comment décrypter les étiquettes alimentaires ? Voici quelques pistes de réponse...
Bio, équitable, Prix Juste Producteur, C’Durable… Tous ces labels ne se valent pas et n’abordent pas les mêmes critères mais ils participent à des degrés divers à plus de résilience alimentaire.
Les aliments préparés sont souvent très industriels. Ils sont composés d’ingrédients venant d’un peu partout, majoritairement issus d’une agriculture peu regardante des enjeux actuels (dont le but est basé sur profit maximal au moindre coût). Et pour couronner le tout, les plats préparé contiennent en général des aliments peu intéressants d’un point de vue nutritionnel.
La solution ? Cuisiner bien sûr ! Voici pistes pour adopter ces habitudes au quotidien.
Voici une liste non exhaustive de recettes/astuces/aides pour adopter ce type d’alimentation au quotidien. Bon appétit !
De gauche à droite : le livre "19h25 qu’est ce qu’on va manger ?", le site "Fristouille" et le podcast "Révolutions alimentaires"
Des références immanquables pour adopter une alimentation plus résiliente qui ne se trouvent pas dans cet article ? Nous vous invitons à nous les envoyer par mail à l’adresse info@ecoconso.be.